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Astuces à connaître pour soulager les douleurs de règles

Les règles douloureuses, ça me connait ! Premières règles à 10 ans, j’ai découvert une douleur atroce et ça fait maintenant 31 ans je souffre chaque mois. Je n’ai pas trouvé de remède miracle pour soulager la douleur des règles et j’ai besoin de prendre des médicaments (prescrits par mon médecin). Mais si vous souffrez de douleurs modérées ou que vous cherchez des solutions naturelles pour vos douleurs de règles, il existe tout de même quelques moyens pour vous aider à apaiser vos douleurs.

Adapter son alimentation pendant les règles

Durant les règles, il est recommandé d’adopter une alimentation équilibrée et de bien s’hydrater. C’est LE moment d’éviter l’alcool et les excès de toute nature. Une alimentation trop riche pourrait, au contraire, amplifier les douleurs de règles. En effet, sucres et graissent pourraient être à l’origine de prostaglandines pro-inflammatoire qui permettent l’évacuation de l’endomètre en contractant l’utérus et provoquant ainsi des douleurs.

Astuces à connaître pour soulager les douleurs de règles

Porter des culottes de règles

Lors de mes premiers jours de règles, j’ai mal partout, partout ! Honnêtement, moi qui je jurais que par les strings et les tampons, je me sens tellement mieux maintenant que je porte un culotte pour les regles. Je me sens bien plus à l’aise et j’ai gagné en détente et en confort. Et dans ces moments-là, c’est important de se sentir bien.

Je vous ai écrit un article complet sur mon expérience des culottes menstruelles.

Soulager les douleurs de règles avec la chaleur

La bouillotte est la meilleure alliée des femmes qui souffrent de règles douloureuses. Et ça marche aussi sur le ventre que sur le dos ; la chaleur détend et calme la douleur et les tensions. En général, j’alterne entre les lombaires et le bas ventre.

On conseille souvent de prendre un bain bien chaud, chez moi, ça n’a jamais été efficace.

Essayer la technique de l’électrostimulation pour les règles douloureuses

Une petite astuce que j’utilise depuis quelques années pour soulager mes douleurs menstruelles : les appareils d’électrostimulation. Ils envoient des impulsions électriques au niveau de la zone endolorie (qu’on appelle l’électrothérapie ou plus couramment TENS). L’impulsion court-circuite le message de la douleur envoyé au cerveau.

J’ai testé les appareils Bluetens et Livia et je suis contente des deux ; c’est un bon coup de pouce pour passer la douleur.


Sur mon compte Instagram (@milie_cqcb), mes abonnées m’ont également conseillé d’autres astuces. Je ne les ai pas encore testées mais les voici : massage, détente (méditation, yoga, …), manger du chocolat noir, préparer du golden milk au curcuma, utiliser de l’huile de CBD, infusion de sauge, cure de vitamines C, manger des bananes, tisanes de gingembre, cure de magnésium, tester les médecines douces (acupuncture, ostéopathie, …). Sans oublier la phytothérapie et les huiles essentielles.


Avoir mal pendant ses règles, c’est normal. Mais lorsque la douleur ne passe, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Il peut vous faire une prescription médicale adaptée. Et vous souffrez peut-être d’endométriose. On nous a longtemps traité de chochottes, répété que c’était normal d’avoir mal au ventre pendant ses règles mais ce n’est pas vrai. L’endométriose touche 5 à 20% des femmes en âge de procréer et 40% des femmes se plaignant de douleurs dans le bas du ventre. 

Et vous ? Quelles sont vos astuces pour soulager les douleurs de règles ?

Collaboration

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2 Commentaires

  • Nelly S.
    11 avril 2021 at 17 h 33 min

    Toute ma vie (depuis mes 12 ans jusqu’à mes 42 ans), j’ai souffert de règles douloureuses (dysménorrhée et dyspareunie profonde), abondantes (ménorragies), non régulières et qui ont fini par devenir permanentes (oui oui 31j/mois) (métrorragies).
    Lors de la mise en place d’une PMA pour nous reproduire avec mon chéri, j’ai appris en 2005 (j’avais 30 ans) que j’avais une adénomyose (c’est la “cousine” de l’endométriose dans le muscle utérin) mais comme ce n’était pas la priorité des équipes qui nous suivaient dans notre projet, ce diagnostique est passé sous silence et resté sous le coude. La PMA a été un échec et mes règles sont devenues mon quotidien avec le temps.
    A l’époque on partait souvent en moto avec mon mari (chacun la sienne), je devais m’arrêter très souvent pour me changer (culotte et serviette) tellement elles étaient abondantes – je disais alors que j’avais les chutes du Niagara doublées des chutes Victoria et j’avais l’impression de faire pipi dans ma culotte (“je fais pipi dessus”) – souvent cachée entre nos 2 motos car pas de toilettes publiques dans le coin. Une horreur !
    Lors de nos dernières vacances en moto en 2012, la veille de rentrer, je suis allée à la laverie du camping pour repartir avec notre linge propre (en moto chaque chose à sa place). J’avais mis mon maillot de bain et un short rouges + un tampon +++ car nous avions prévu un dernier plouf à la piscine du camping après la lessive. Quand je suis retournée à notre mobilhome avec le linge propre, je suis passée aux toilettes. Horreur ! Malheur ! Mes vêtements étaient encore plus rouges qu’avant !!!
    L’hiver suivant, lors de nos vacances à la montagne, j’ai dû laver les draps et surtout le matelas de la location. Heureusement, il a fait beau ce jour-là…
    Donc je suis passée aux couches d’incontinence et suis allée voir ma toubib à mon retour à la maison. Elle m’a envoyée voir un gynéco. Celui que j’ai trouvé m’a demandé si ça me gênait vraiment d’avoir mes règles sans arrêt ?!? Ben non ! J’ai vu de la lumière et j’avais du temps à tuer, donc je suis venue papoter avec vous ! Grrrrrrrrrrrr !
    De là, je suis partie en campagne pour trouver une solution et… un autre gynécologue. Il m’a fallu 4 ans et demi pour en finir avec tout ça en passant par une hystérectomie avec annexectomie (ablation de l’utérus, des trompes et des ovaires), après avoir testé toutes les solutions proposées par ma gynéco et mon diabétologue-endocrinologue, dont le stérilet qui n’a rien arrangé à la situation. Lors de l’intervention, ils ont découvert un début d’endométriose et de fibrome. Il était temps de faire quelque chose. De toute manière, je n’en pouvais plus d’avoir mes règles d’ado doublées des premiers symptômes de la ménopause (bouffées de chaleurs, irritabilité, etc.).
    Lors de mes recherches, j’ai découvert que l’adénomyose apparaît en général vers 40 ans (j’avais 42 ans quand les gynécos ont enfin accepté de me libérer) mais qu’elle commence avec les premières règles et empire au fil du temps : le muscle utérin emmagasine de l’endomètre tous les mois et finit par saturer, un peu comme une éponge et arrivé à 40 ans, ça fuit. Bon chez moi, ça a commencé à déborder 10 ans plus tôt.
    Bon courage à toutes celles qui subissent ça !

    Reply
    • Milie
      14 avril 2021 at 21 h 04 min

      Merci pour ton témoignage !

      Reply

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